Cette page synthétise les règles unifiées des AMM en compétition. Tout ce qui n'est pas interdit est autorisé.
Les règles détaillées sont publiées dans les codes sportifs de la FFAMM. Elles varient selon les catégories d'âge et de professionnalisation. Par exemple, les clés de poignet sont interdites chez les moins de 18 ans.
Opposition aux ordres de l'arbitre.
Actes irrespectueux envers toute personne à l'intérieur ou à l'extérieur de la zone de combat : insulter par un mot ou par un geste, cracher, etc.
Application d'une substance lubrifiante sur le corps en vue d'un avantage tel que réduire la prise de l'adversaire et l'impact des frappes.
Globalement, les actions de combat interdites sont :
les attaques mutilantes, c'est-à-dire dont l'impact est jugé handicapant à long terme ;
les techniques qui exploitent un désavantage morphologique spécifique (cheveux, poitrine…).
Il est interdit de tenter d'atteindre spécifiquement à ces zones corporelles d'une quelconque manière (frappe, écrasement, tirage, torsion, etc.).
Organes importants de la tête et du cou : une blessure indirecte par une attaque à visée globale n'est pas sanctionnée.
Yeux
Bouche dont dents
Narines (intérieur du nez)
Oreilles (extérieur et intérieur)
Larynx (« pomme d'Adam » chez l'homme)
Pourquoi ? C'est un organe indispensable pour respirer, déglutir et parler. Il est placé entre la bouche et la trachée et contient les cordes vocales.
Parties intimes, masculines et féminines, dont poitrine
Peau (pincer, griffer, mordre, etc.)
Plaies externes
Exemple : pression ou insertion spécifique sur une plaie de l'arcade.
Petites articulations
Doigts
Orteils
Cheveux
Toute frappe spécifique de ces zones est interdite pour éviter des lésions nerveuses.
Arrière de la tête (moitié derrière les oreilles)
Pourquoi ? Il est encore difficile de comparer formellement les effets des commotions cérébrales dus à des frappes à l'arrière de la tête vs. à l'avant de la tête. Néanmoins, la structure du corps humain rend sensiblement plus fragile les cervicales face à des frappes à l'arrière de la tête.
Colonne vertébrale, de la base du crâne au coccyx
Note : attention à l'intensité lors des clés vertébrales.
Ces zones ne peuvent pas faire l'objet de clés articulaires spécifiques (torsion, extension, décalage, etc.).
Mandibule (mâchoire)
Le combattant ne doit pas réaliser ces actions, quelle que soit la zone cible adverse.
Garde longue doigts tendus (bras tendu vers la tête avec les doigts tendus)
Pourquoi ? Le risque de blesser les yeux est trop élevé.
Alternative : bien que la garde longue est extrêmement performante défensivement et offensivement, le combattant doit avoir le poing fermé ou la paume de main perpendiculaire au visage avec les doigts serrés.
Morsure (attaque avec les dents)
Griffure (attaque avec les ongles)
Note : ils sont autorisés en boxe birmane et dans certaines compétitions de sambo.
Un combattant est « au sol » s'il possède au moins 3 membres* au sol ou le tronc ou la tête au sol.
Ces actions sont interdites sur un adversaire au sol, même si l'attaquant est debout.
Coup de pied (frappe avec le tibia ou pied)
Coup de genou à la tête
Saisir les vêtements ou les équipements de protection, de soi-même et de l'adversaire.
Éjecter l'adversaire hors de la zone de combat.
Attraper les bords de la cage (grillage ou poutres).
Pourquoi ? Le risque de blessure des doigts est trop important. La cage permet d'imposer une pression et une maîtrise de l'espace permanentes, et permet aux spectateurs une vue complète du combat.
Alternative : se repousser, rediriger l'adversaire, etc.
À l’entrainement, nous pouvons légèrement élargir ou restreindre ces règles, car les règles compétitives évoluent, et car la pratique d'un art martial n'est pas nécessairement compétitive.
Quand nous employons des règles moins restrictives, il s'agit d'apprendre davantage de techniques et non de s'autoriser à blesser un partenaire. Il est toujours interdit de tenter de blesser un partenaire d'entraînement, un partenaire n'est pas un adversaire.
Chacun a le droit de définir ses limites et chacun a le devoir de les respecter. En cas de difficulté, désengagez le combat en disant « Stop, je suis débordé. Je préfère me retirer de ce combat. » puis communiquez avec l'entraîneur si besoin. Humilité — il n'y a aucune honte à se sentir en danger. Honneur — il n'y a aucun mérite à blesser plus faible que soit.